Eh bien, pour mon premier vrai post, c’est l’occasion qui fait le larron, je vais faire une pierre deux coups : Parler, comme j’en avais l’idée, de mes débuts d’activité d’auteure en auto-édition et participer à l’événement d’un blogueur (que je lis assez souvent car de bons conseils) Jérôme Vialleton. Il s’agit d’un événement interblogueurs sur le thème « Mes 3 conseils pour un auteur indépendant » que l'on peut retrouver sur ecrire-et-etre-lu.com.
Le principe ? Promouvoir son blog à lui et augmenter le trafic de son propre site (en l'occurence du mien !). Car, il faut le savoir très tôt en se lançant dans l’écriture à des fins de publications, la promotion est peut-être la partie la plus importante de l’activité d’un auteur en auto-édition.
Alors, c’est parti !
Même si j’aime écrire depuis toujours, l’envie de partager m’est venue il y a peu.
Un jour, un éclair me vient, action ! Pendant un mois j’écris d’une traite un dialogue entre trois personnages. Une première dans la vie de mes écrits : l’histoire a un début, un corps et…une fin ! Elle est aboutie et je suis fière de son originalité. Alors, j’ai envie (que dire, j’ai hâte !) de la faire lire aux autres. Mais pas qu’à mon entourage. Après tout, n’avais-je pas le doux rêve de publier un livre ? C’est l’opportunité : je m’informe et je me lance ! Je décide de m’auto-publier. Cela prendra tout de même une bonne année entre l’idée et le livre en main. Pourquoi ? La peur, les doutes, les incompréhensions, le découragement…toutes les barrières que l’on veut bien se mettre pour se persuader que l’on ne peut pas y arriver.
Avec le recul, maintenant que j’en suis à la publication de mon deuxième livre, je me dis qu’il n’y a rien de plus simple que de publier, moyennant d’avancer les frais d’impression (investissement de départ).
Premier conseil qui découle de ce constat : Lister les étapes (démarches) comme sur une notice d’instructions, de préférence dans un ordre logique (cela dépend un peu de chacun, moi je l’ai fait selon une chronologie). Ecriture, relecture, mise en page, choix du titre, de la couverture, synopsis, demande d’un numéro ISBN, devis impression, dépôt légal…avec la possibilité de sous-traiter certaines parties ou non, selon les budgets et la motivation. Pour ma part, j’ai voulu tout faire toute seule, histoire d’avoir une vue d’ensemble sur ce qui entoure la vie d’un livre.
On peut donc se retrouver assez vite avec 2 gros cartons d’une centaine d’exemplaires de sa création. Mais ils trônent chez soi.
Et alors, aux portes de la conscience, sonne l’évidence d’une autre paire de manche : la promotion, se faire connaître, être lu par le plus grand nombre…
Non, il ne poussera pas de jambes aux cartons pour aller distribuer seuls de maison en maison. Et moins probable encore, aucune force attractive ne fera venir d’eux-mêmes les lecteurs avides de me lire !
Après recherche, il y a plusieurs pistes qui, selon moi, se résument en deux catégories (suivant la théorie de Sergio Léone, réf : Le bon, la brute et le truand) :
La piste du palpable : démarcher les libraires, proposer des dépôts-ventes, des journées de dédicaces, faire faire des articles dans les journaux locaux, faire des affiches, se faire référencer, s’inscrire à des salons du livre pour aller à la rencontre du public…
Et la piste plus hasardeuse, comme trouver de nuit et par brouillard la sortie d’un labyrinthe : celle du Net…Création d’un site, d’un blog, d’une page Facebook, rechercher des groupes, des lecteurs, des blogueurs, faire des communiqués de presse, créer un ebook, vendre sur Amazon…
Lorsque le virtuel n’est qu’un univers parallèle utile à l’occasion, se jeter à corps perdu dans ces incontournables moyens de promotion est comme vouloir traverser la périphérie d’un trou noir : on est aspiré malgré soi et le temps ne passe plus de la même manière. C’est absolument chronophage pour quelqu’un comme moi qui aime être dehors, profiter du soleil, marcher en montagne…et étourdissant pour quelqu’un comme moi qui ne connait que très peu le fonctionnement des réseaux sociaux.
Mais je m’y suis mise, bon gré mal gré, en me disant que tout cela était l’occasion de nouvelles expériences et qu’elles m’apprendraient beaucoup.
Ce fut le cas, ça l’est encore. Ça prend du temps.
Deuxième conseil : Cherchez à vous organiser pour pouvoir être et agir sur plusieurs fronts. Il y a le prochain livre qu’on veut écrire, il y a les dates de salons à choisir, il y a son actualité à mettre à jour sur les réseaux…Et il y a aussi le reste de sa vie à enrichir ! Tenir un agenda, voire un planning divisé en sections avec les tâches à accomplir afin de savoir où l’on en est, d’éviter de se disperser ou de n’encourager qu’un type d’action par rapport aux autres.
Troisième et dernier conseil pour ce post : Le nerf de la guerre pour agir est l’amour et la motivation. Savoir pourquoi on veut écrire et publier est primordial, à mon sens.
Il s’agit de création. Mais si l’on crée dans l’unique but de vendre et d’en faire un business, la création risque d’être d’une autre qualité que la vôtre. Alors, écrivez d’abord pour vous ! Au lieu de chercher à écrire ce qui pourrait plaire, écrivez l’idée, l’émotion qui est en vous et que vous avez envie, besoin, de faire ressurgir et d’exprimer au monde. Car l’art contribue à ouvrir les cœurs, comme le disait Léonard Cohen.
Pour autant, et cela sera ma conclusion, si le but premier n’est pas de vendre, il n’empêche pas de se trouver ambitieux ! Je retiens trois phrases développées dans un article de Jérôme « 5 bonnes raisons pour un auteur d’être ambitieux » :
- « L’ambitieux prend sa vie en main de façon responsable. »
- « L’ambition nous tire vers le haut. »
- « L’être ambitieux ne se bat pas contre les autres, mais contre ses propres peurs. »
Elles me font également penser à la règle des 3 P d’un ami auteur qu’il m’arrive de croiser sur les salons : Passion, Patience, Persévérance !
Rendez-vous le mois prochain (oui, ce post m’a demandé 2 heures…si le temps est relatif, il est aussi irréversible !).
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